La douleur...

Je suis incapable de dire quel jour que j'ai perdu ma "virginité...".
Je ne sais pas ce que j'ai ressenti lors de la première fois où je jouis en Laurence !
Lorsqu’elle m’a sucé…
Lorsque je l'ai sodomisé...
Je ne me souviens plus de ses moments qui peuvent paraitre importants aux yeux de mes congénères…
Mon premier souvenir sexuel avec Laurence c’est sa main.

J’ai d’autres souvenirs moins physiques, moins érotiques. Souvenirs de complicités, de moments fragiles, éphémères, subtiles, ces petites choses qui font que l’on est bien ou pas.
Des histoires, des anecdotes qui sont plus sympathique qu’érotique.
Comme la fois où elle m’a dit lorsque j’ai voulu la lécher… une fois de plus encore.
- Doucement la dernière fois je suis resté sensible plusieurs jours…

Pourtant ! Je ne me souviens pas de ses jouissances alors que pour moi c’est important la jouissance de l’autre.
Je me souviens aussi de cette période où je passé mon temps à contrôler mon éjaculation pour ne pas jouir trop vite pour garder mon contrôle de mon corps. Je lis le Tao philosophie asiatique… La peur de ne pas contenter une femme, de ne pas contenter Laurence et je ne me souviens plus de rien ou presque de ce que fut nos ébats amoureux.

En écrivant ces mots pour toi, pour moi surement aussi, un souvenir me revient.
Celle nuit où nous étions ensemble dans une chambre elle dans un lit moi par terre sur un matelas.
Pourquoi ce contexte ? Sa grand-mère est aussi dans la chambre. Chambre à trois… elle fait tout cette vieille femme pour que Laurence et moi soyons dans des situations complexes et de non intimité, nous avons tout fait aussi pour contre balancer ses plans.
  •  De cette nuit interminable ou nous nous sommes mutuellement caressés en évitant tout bruit… Nos respirations devaient pas tromper l’entourage nous étions dans notre bulle.
  • Ou cette autre fois je dois partie je ne sais plus pourquoi elle est allongée dans son lit, je l’embrasse avant de partir, ma main glisse sous les draps, ses cuisses chaudes et accueillantes s’ouvrent, son sexe moite accepte ma caresse. Mon retour en voiture avec le nez contre ma main… quel odeur de plaisir !

Je me souviens par contre très bien de la fois où elle m’a dit c’est fini.
Ce mal, cette nausée, cette envie de pleurer, de hurler, de crier…
Pourquoi ? Je n’aurai pas de réponse lorsque c’est fini… c’est ainsi.
Pourtant mon « remplaçant » est mon sosie physiquement… Qu’ai-je raté ?
Je me souviens de cette gifle, cette douche froide… De mon errance dans la France parti de la Savoie chez sa mère en allant de ville en ville, de train en train… Trouver, retrouver une envie de vivre, c’est elle ! Elle l’était…
Mon cœur saigne, mon esprit ne sait plus réfléchir et de plus les gens qui pensent t’aider avec des niaiseries rendent la situation encore plus douloureuse. Surtout ne rien dire, ne rien entendre…
Ce remettre en question. Pourquoi ?
Le pourquoi n’aura jamais de réponse. Comment alors, comment ne plus souffrir ?

J’essaye de me rattraper aux branches. Il n’y en a pas.
Un jour en voiture je rencontre un homme qui fait du stop. Je le reconnais un ami de sa mère, de la mère de Laurence. La douleur est trop forte.
- Où vas-tu ?
Il me répond.
- Je vais voir la grand-mère de Laurence.
La douche elle est encore dans mon cœur.
Je fais demi-tour le ramène à la gare et lui dit :
- Tire-toi de là quitte ma ville, retourne à Annecy…
Je ne veux rien voir de ce qui me la rappelle.
De retour chez moi, je bois…
L’appelle, bois, rappelle… ses réponses ne me conviennent pas ! Je bois encore.
Là la pharmacie de ma mère, j’ouvre et prends ce qui vient, avale et bois encore…
Plus rien... L'inconscient et les délires...

Ma mère, je l’entends au loin, très loin…
Ma mère qui n’aime pas la « faiblesse » est là, elle voit… ma douleur et elle m’engueule.
-  Qu’as-tu fait ?
-  Qu’as-tu prit ?
Réponse, puis plus rien.
Un médecin, une piqure… 2 jours de sommeil…
Vaseux… à mon réveil, mon oncle est là, il m’impressionne toujours avec ses 2 mètres… une force de la nature. Un dieu !
Il me laisse pas le temps de réfléchir m’amène avec lui chez lui, me fait bosser comme un forçat… Me fait oublier, essaye !
Putain cela fait mal !
La conne, la pute, la salope, mon Amour...

De cette histoire plusieurs choses en sortent.
Mon oncle je le découvre, je découvre un archétype.
On se sort d’une douleur et elle existe, elle a un sens, une vie.
Ne pas..., plus... s’accrocher ou, ne pas le faire voir ! Pour ne pas souffrir (c’est faut mais c'est politiquement correcte…).

Après... J’ai consommé les filles comme des vieilles chemises, elles payent pour Laurence… Conneries, machiste mais c’est ainsi.
Puis je suis parti à l’armée une nouvelle vie recommencer avec d’autres expériences.

Une Autre vie à mon retour d'Angleterre.
Martine...  pour commencer.

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