Essayer d'attraper ta langue avec ma bouche...

Ton petit jeu de mains baladeuses m’a plu, ça m’a rendu chaud comme la braise… Tout ce que tu fais me rend chaud comme la braise… Quand tu jettes de l’argile au plafond… Toi la chienne, toi la mégère rouge et brûlante, toi la ravissante, ravissante femme… Tu as fait naître de nouveaux poèmes, de nouveaux espoirs, une joie nouvelle et de nouveaux tours chez un vieux chien, je t’aime, j’aime les poils de ta chatte que j’ai senti avec mes doigts, l’intérieur de ta chatte, mouillé, chaud, que j’ai senti avec mes doigts ; toi, debout contre le réfrigérateur — ton réfrigérateur est si merveilleux — tes cheveux lâchés, toi, là, sauvage, l’oiseau sauvage, la chose sauvage qu’il y a chez toi, brûlante, obscène, miraculeuse… Te tordre le cou, essayer d’attraper ta langue avec ma bouche, avec ma langue…

Nous étions à Burbank et j’étais amoureux, d’un amour d’outremer, ma bon dieu de maudite déesse, mon allumeuse, ma chienne, mon mon mon mon con de Paradis entouré de poils, battant, respirant, je t’aime… Et j’aime ton réfrigérateur — et quand on s’attrapait et qu’on luttait corps à corps, cette tête sculptée qui nous regardait avec son petit sourire lyrique, cynique, amoureux, ardent…
Je te veux,
Je te veux,
Je te veux TOI,
TOI TOI TOI TOI TOI TOI !


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